2 journées

Le langage oral est fréquemment utilisé dans les différentes interventions du travailleur social, il requiert l’acquisition de compétences spécifiques lorsqu’il s’agit de s’exprimer dans le cadre de l’assistance éducative (audiences du juge des enfants et à la Cour d’Appel) ou dans un cadre pénal (audition par un juge d’instruction, audiences du tribunal correctionnel ou devant la Cour d’Assises) En effet, le travailleur social peut se retrouver mal à l’aise dans ce contexte pour plusieurs raisons : décorum judiciaire, contraintes de temps, demande d’argumentation et de synthèse, désaccords avec la famille, présence d’usagers , d’avocats ou de témoins ouvertement hostiles, présence des enfants, préoccupations éthiques (…). Le climat instauré par les différents protagonistes lors des échanges et les prises de position de chacun peut être déstabilisant à l’audience. Pourtant, le travailleur social est légitime à plusieurs titres pour s’y exprimer : en tant que professionnel expert de son champ, en tant que porteur d’une position de service et en tant qu’aide à la décision judiciaire. A travers des apports sur les codes de l’audience, les attentes judiciaires et des exercices concrets pour trouver ses marques à l’oral, cette action de formation vise à accompagner la construction d’une posture professionnelle à la hauteur de ces enjeux et plus sécure.

Repérer les indicateurs de maltraitance

Pour répondre à un besoin identifié par les directions qui souhaitent que leurs salariés puissent acquérir des compétences sur les processus pubertaires, adolescents et repérer les indicateurs de la radicalisation.. En effet, la radicalisation est une question urgente à penser et à traiter sous l’angle formatif. La compréhension de ce phénomène peut être source de questionnements pour les équipes éducatives qui par cette action vont être en capacité de mesurer l’importance et la complexité du phénomène qui opère dans un contexte plurifactoriel.